Ardèche Rhône Coiron

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communauté de communes de l’Ardèche, associant 15 communes et 22 800 hab. sur 28 110 ha. Cruas (siège), Rochemaure et Le Teil ont plus de 2 000 hab.

Baix (1 280 Baixois, 1 739 ha), au bord du Rhône, 7 km au nord de Cruas, a donné son nom au bief de dérivation de rive gauche, mais le barrage sur le Rhône porte le nom de Loriol et se trouve dans la commune du Pouzin. Baix aligne ses maisons au pied du gros relief de la forêt domaniale de Barrès. La route (D86) et la voie ferrée de rive droite du Rhône ont du mal à se glisser entre ce relief et le Rhône.). La Payre conflue avec le Rhône au nord du finage; non loin, la vallée élargie de son affluent le Roux contient un groupe de hameaux et lotissements et d’activités, d’où diverge la D22 vers Privas; machines pour l’agro-alimentaire Asoltech Durand (25 sal. ).Baix a gagné 450 hab. depuis 1999 (+54%).

Saint-Symphorien-sous-Chomérac (820 hab., 786 ha), 12 km NO de Cruas, a deux habitats principaux de part et d’autre de la Payre, sous un plateau volcanique rocailleux; fabrique de matériel agricole Devès (40 sal.). La commune n’avait que 220 hab. en 1954, 250 en 1975; elle a crû ensuite, et encore gagné 110 hab. après 1999.

Saint-Lager-Bressac (680 Saint-Lagérois, 1 537 ha dont 400 de bois) est à 11 km NO de Cruas juste au sud de Saint-Symphorien et traversée par la D2. La population est la même qu’en 1999.

Saint-Vincent-de-Barrès (860 Barrésiens, 1 910 ha) est à 9 km à l’ouest de Cruas sur la D2, séparé du Rhône par les reliefs qui portent la forêt domaniale de Barrès et dominent Cruas. Le village se signale par l’abondance de ses vieilles pierres, en particulier des restes de fortifications, qui en font un village visité, dans un paysage marqué par le volcanisme; carrières de sables pour filtres (kieselgur). La commune a eu 1 000 hab. en 1851 et seulement 310 en 1975; la population augmente depuis, de plus de 250 hab. (+41%) après 1999.

Saint-Bauzile (330 Bauziliens, 705 ha) est à 12 km à l’ouest de Cruas, 4 km au sud de Chomérac. Deux buttes-témoins tabulaires du Coiron, montant à 645 m, encadrent le petit village à l’ouest et à l’est; Chemviron (groupe Total par Arkema) fabrique des filtres à diatomées (60 sal.). La commune n’avait que 190 hab. en 1999.

Saint-Pierre-la-Roche (64 hab., 992 ha) est une commune à l’habitat dispersé sur un versant sud du Coiron au NO de Saint-Martin-sur-Lavezon; l’ancien village se voit à peine au NE, la mairie est au hameau des Molières à l’ouest.

Saint-Martin-sur-Lavezon (450 Saint-Martinois, 2 354 ha est une commune d’habitat dispersé qui occupe le haut bassin du Lavezon. Les principaux hameaux sont la Bastide, Saint-Martin-l’Inférieur et Saint-Martin-le-Supérieur (école et mairie), dominés par le Sommet de Berguise (603 m). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Meysse (1 390 Meyssois, 1 918 ha dont 794 de bois), 6 km SSO de Cruas, 3 km au NE de Rochemaure, est un gros village au pied du coteau droit du Rhône sur la D86 et la voie ferrée, au débouché du Lavezon, strictement endigué. L’ancien village est un lacis de ruelles et de placettes, flanqué au sud par la cité du barrage, où logèrent les employés de la Compagnie nationale du Rhône; nettoyage GSF (40 sal.), transports Transbéton (45 sal.). La population communale, de 1 300 hab. dans les années 1860, était tombée à 590 en 1975; elle augmente depuis; elle s’est accrue de 280 hab. (un quart) après 1999.

Aubignas (480 Aubignassiens, 1 542 ha dont 550 de bois), 8 km au NO du Teil, a son petit village pittoresque au pied du Coiron; on y a exploité du basalte. Elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (+41%).

Alba-la-Romaine (1 530 Albains, 3 046 ha dont 688 de bois) est à 11 km à l’ouest du Teil sur la route de Privas, dans un fossé nord-sud du plateau des Gras juste au sud du Coiron, planté de vignes et de vergers, au bord de l’Escoutay qui descend vers Viviers. Elle fut le site d’une agglomération antérieure aux Romains, chef-lieu de la tribu des Helviens et dont le nom dérivait d’une racine alp évoquant un relief. L’occupation gallo-romaine en fit une ville dont le nom fut romanisé (Alba Helviorum), dotée d’un évêché au 4e siècle, mais assez vite délaissée. Elle fut ensuite le siège de baronnies rivales, accrochées aux défenses de leurs pitons volcaniques. Le nom, qui n’est pas d’origine latine, fut altéré en Aps et resta celui de la commune jusqu’en 1903 où Alba fut restauré, puis transformé en Alba-la-Romaine en 1986.

La commune a quatre lieux d’intérêt distincts: un site archéologique au nord, où ont été dégagés un théâtre, les fondations de plusieurs maisons et villas, un sanctuaire; un site paléochrétien proche, avec des restes de l’évêché et de la cathédrale; un village médiéval encore doté de maisons des 14e et 15e s. et d’un château fort très remanié depuis le 17e siècle, perché sur un dyke; enfin, sur une autre butte volcanique à 1 km au sud, les restes du village médiéval de la Roche, qui relevait d’une autre baronnie. L’ensemble est très visité; il s’y tient un festival de théâtre antique, ainsi que des concerts et des expositions au château et à la chapelle de la Roche. La population de la commune, qui était tombée de 1 600 hab. en 1876 à 730 en 1954, croît lentement depuis cette date. Elle a encore gagné 380 hab. après1999 (un tiers). Les vignerons d’Alba cultivent 495 ha.

Saint-Thomé (480 hab., 1 965 ha) est un «village de charme» dans la vallée encaissée de l’Escoutay 5 km au NO de Viviers, sur la D107. Son patrimoine est riche en vieilles pierres (église romane, chapelle du 12e s., ruines du château). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (un tiers).

Valvignières (450 Valvignerois, 2 978 ha dont 1 151 de bois) est à 10 km à l’ouest de Viviers, 8 km au sud d’Alba, dans le même fossé viticole, que domine à l’ouest la montagne de Berg. Comme son nom l’indique, c’est une commune viticole, la troisième du département par la superficie en vignes (459 ha); +60 hab. depuis 1999.